Cette rubrique vous propose les 9 meilleurs poèmes sur le bonheur et la vie ainsi que des poésies sur la Joie de vivre.
Ce recueil de poésies vous propose une sélection de 9 poèmes de la catégorie Bonheur.
Le bonheur que l'on diffère est toujours du bonheur perdu :
![]() |
Poèmes et poésie sur le bonheur |
Poème N°01 : Le bonheur.
Recueil : Poésie d'amour (1833)
Amour qui n'obtient point amour,
Froisse l'âme désespérée ;
Sentiment payé de retour
N'est guère de longue durée ;
Ne rien sentir, n'inspirer rien,
Est comparable au néant même :
Enfin, lorsque j'y pense bien,
Le bonheur me semble un problème.
C'est à vouloir ce qu'on n'a pas,
Que l'on passe son existence ;
Le bien présent n'a plus d'appas,
Le bien perdu devient souffrance :
Ce qu'on obtient facilement
N'est jamais l'objet qui nous tente ;
C'est au bonheur que l'on prétend
Et l'on poursuit ce qui tourmente.
Ah ! s'il existe ce bonheur,
Que j'ai cent fois nommé chimère,
C'est dans cet avenir flatteur,
Que chacun crée à sa manière :
Pour moi, devant le définir,
D'après ma propre expérience,
Je dirais que c'est le désir,
Vivifié par l'espérance.
© Hélène van den Bergh.
- ARTICLE EN RELATION : Poèmes et poésie sur le temps qui passe
Poème N°02 : Le bonheur idéal.
Recueil : Poésie d'amour (1833)
L'espérance, le souvenir,
Ne charmeront point ma jeunesse ;
Mais il me reste le plaisir
De m'abuser sur sa tendresse.
Puissance de l'illusion,
Toi qui m'entraînes, me diriges,
À mon imagination,
Prêtes enfin tes heureux prestiges !
Je saurai donc, dès ce moment,
Me le figurer plein de flamme,
Ce doux regard de mon amant,
Qui peint le calme de son âme !
Prêter sans cesse à ses discours
Tout l'abandon, tout le délire,
Tout l'enchantement des amours,
Dont il connaît si peu l'empire.
Loin de lui, je vais croire encor
Que, de moi, son âme remplie,
Avec ivresse, avec transport,
Projette d'aimer pour la vie.
Et lorsqu'au sein de mon erreur,
Je croirai le revoir, de même,
Son abord sera le bonheur !
Son sourire le bonheur suprême !
© Hélène van den Bergh.
Un sourire plein de promesse.
Je ne l'ai pas vu, je devais être pressé.
Ni par le temps, ni par le bonheur pourtant...
Alors quel visage m'a t-on donné?
Un sourire.
Certainement celui d'un instant,
comme un baiser que l'on donne.
Je ne cherchais rien alors,
si ce n'est l'aube et le printemps.
Il me semblai qu'un sourire d'enfant
émanait de ces lèvres rosés
mais pour des yeux discrets
il s'agissait d'un ange aux ailes élancés...
Une jolie courbe sur une face qui pétille d'innocence
et qui pourtant semble déjà fatigué:
Voilà la véritable raison
des sommets engagés
dans une lutte singulière;
Un sourire contre la guerre,
Un sourire pour tout les souvenirs,
Un sourire parce qu'il y en a si peu,
[enfin]
Un sourire car un échange se fait à deux...
© Wilaura
Poème N°03 : C'était un sourire !
C'était un sourire.Un sourire plein de promesse.
Je ne l'ai pas vu, je devais être pressé.
Ni par le temps, ni par le bonheur pourtant...
Alors quel visage m'a t-on donné?
Un sourire.
Certainement celui d'un instant,
comme un baiser que l'on donne.
Je ne cherchais rien alors,
si ce n'est l'aube et le printemps.
Il me semblai qu'un sourire d'enfant
émanait de ces lèvres rosés
mais pour des yeux discrets
il s'agissait d'un ange aux ailes élancés...
Une jolie courbe sur une face qui pétille d'innocence
et qui pourtant semble déjà fatigué:
Voilà la véritable raison
des sommets engagés
dans une lutte singulière;
Un sourire contre la guerre,
Un sourire pour tout les souvenirs,
Un sourire parce qu'il y en a si peu,
[enfin]
Un sourire car un échange se fait à deux...
© Wilaura
Poème N°04 :Un rêve de bonheur.
Recueil : Promenades et Intérieurs (1872)
Un rêve de bonheur qui souvent m'accompagne,
C'est d'avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où je vivrais ainsi qu'un ouvrier rangé.
C'est là, me semble-t-il, qu'on ferait un bon livre.
En hiver, l'horizon des coteaux blancs de givre ;
En été, le grand ciel et l'air qui sent les bois ;
Et les rares amis, qui viendraient quelquefois
Pour me voir, de très loin, pourraient me reconnaître,
Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre.
© François Coppée.
Comme un ballon
Dans la nuit, elle s'affole
Dans le jour, elle est sucrée comme un bonbon.
On la tient dans le creux de notre main
Pour pas qu'elle s'envole trop loin
On l'oublie parfois
Elle nous revient grandi et avec plus de voix.
Les jours de bonheur, elle nous sourit
Et les jours de pluie, elle nous sauve de l'ennui
Elle saute dans nos mains ou sur le papier
Tenez-la bien ou elle va encore s'échapper.
Elle est coquine et nous joue des tours
Elle fait le contraire de ce qu'on lui dit
Elle joue trop souvent avec l'amour
Malgré nos efforts, elle est faite ainsi.
L'inspiration comme un ballon
Est joyeuse et rose bonbon
Elle nous en fait voir de toutes les couleurs
Mais fait tout pour éloigner le malheur.
On la met sur papier
Et elle s'empresse de créer un monde enchanté
Dans lequel il nous est permis de nous laisser aller
Elle nous emmène parfois très loin
Et décide souvent de nos actions de demain.
© Poème de Melody
Poème N°05 : L'inspiration
L'inspiration voleComme un ballon
Dans la nuit, elle s'affole
Dans le jour, elle est sucrée comme un bonbon.
On la tient dans le creux de notre main
Pour pas qu'elle s'envole trop loin
On l'oublie parfois
Elle nous revient grandi et avec plus de voix.
Les jours de bonheur, elle nous sourit
Et les jours de pluie, elle nous sauve de l'ennui
Elle saute dans nos mains ou sur le papier
Tenez-la bien ou elle va encore s'échapper.
Elle est coquine et nous joue des tours
Elle fait le contraire de ce qu'on lui dit
Elle joue trop souvent avec l'amour
Malgré nos efforts, elle est faite ainsi.
L'inspiration comme un ballon
Est joyeuse et rose bonbon
Elle nous en fait voir de toutes les couleurs
Mais fait tout pour éloigner le malheur.
On la met sur papier
Et elle s'empresse de créer un monde enchanté
Dans lequel il nous est permis de nous laisser aller
Elle nous emmène parfois très loin
Et décide souvent de nos actions de demain.
© Poème de Melody
Poème N°06 : Le bonheur.
Recueil : Épître à Eugénie (1810)
C'est au sein du devoir qu'on trouve le bonheur :
Le bonheur est partout lorsqu'on règle son cœur ;
Il se montre aux cités, il habite au village,
Quelquefois chez les grands, toujours avec le sage.
Si par de faux sentiers l'homme en vain le poursuit,
C'est à tort qu'il se plaint que le bonheur le fuit :
Quand à courir après notre ardeur nous emporte,
Nous le cherchons bien loin, il est à notre porte.
© Jean-César-Marie-Alexandre Chaudruc de Crazannes.
Poème N°07 : Le bonheur est mélancolique.
Recueil : Mélancolie (1913)
Le bonheur est mélancolique.
Le cri des plus joyeux oiseaux
Paraît lointain comme de l'eau
Où se noierait une musique.
À l'œil qui s'en repaît longtemps
La couleur des fleurs est moins fraîche ;
L'herbe a parfois l'air d'être sèche
Sur le sein même du printemps.
L'allégresse comme un mensonge
Hausse sa note d'un degré
Et l'angoisse au cœur se prolonge
Sous un jour trop longtemps doré.
© Cécile Sauvage.
Poème N°08 : Au cœur solitaire du bonheur.
Recueil : La chanson d’Ève (1904)
Au cœur solitaire du bonheur,
Devenu mon cœur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !
Ô le rire adorable d'amour
De tout ce qui m'environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne...
Elle se clôt doucement et s'apaise,
Mon âme heureuse ;
Elle se tait,
La rose qui chantait.
© Charles Van Lerberghe.
Je te cherche depuis si longtemps
Mon bonheur si souvent effacé
Qui joue le timide trop souvent.
Tu sais tant te faire attendre
Et tu abandonne parfois trop facilement
Tu racontes à qui veut bien l'entendre
Que tu aimes être discret et que parfois tu mens!
Tu joue le farouche
Quand on ne te mérites pas
Faut surtout pas qu'on te touches
Si on en a pas acquis le droit.
Tu aimes te faire passer pour un autre
Mais pourtant tu dis qu'on ne t'apprécie pas à ta valeur
Tu nous relève de nos malheurs
Et ensuite tu t'en vas flirter avec d'autres.
On ne saisie pas toujours la chance
de se faire aimer et de te mériter
Et quoi que l'on en pense
On peut toujours te trouver.
Bonheur, je te promet
Que si tu me laisses te vivre
Plus tard, je te conterai
À ceux qui qui n'ont pas eu de chance de te suivre!
Poème N°09 : Se moquer un peu du bonheur !
Où étais-tu passéJe te cherche depuis si longtemps
Mon bonheur si souvent effacé
Qui joue le timide trop souvent.
Tu sais tant te faire attendre
Et tu abandonne parfois trop facilement
Tu racontes à qui veut bien l'entendre
Que tu aimes être discret et que parfois tu mens!
Tu joue le farouche
Quand on ne te mérites pas
Faut surtout pas qu'on te touches
Si on en a pas acquis le droit.
Tu aimes te faire passer pour un autre
Mais pourtant tu dis qu'on ne t'apprécie pas à ta valeur
Tu nous relève de nos malheurs
Et ensuite tu t'en vas flirter avec d'autres.
On ne saisie pas toujours la chance
de se faire aimer et de te mériter
Et quoi que l'on en pense
On peut toujours te trouver.
Bonheur, je te promet
Que si tu me laisses te vivre
Plus tard, je te conterai
À ceux qui qui n'ont pas eu de chance de te suivre!
© Melody
Que du bonheur en lisant ces poèmes
RépondreSupprimerThis is my first time go to see at here and i am really happy to read all at alone place.
RépondreSupprimer